Nhommât
Lorsqu’encore
Lux du FOU
C’est en raison même
de ce moment dont nous disposons
Maintenant
pour parler d’ART
que la forme conférentielle sera mise à mal. [2]
Une conférence est un objet trop sérieux
de dimension médiatique
et scolastique
bien trop marquée
pour que
vous comme moi-même
qui ne sommes là ni pour nous instruire
ni pour dormir
acceptions
de concert
de sacrifier de notre temps
ce bien si précieux
que jamais cadeau ne vaudra [3]
Aussi,
et pour consommer cette informelle
vais-je essayer
de ne point vous parler
de tout cela que vous pourriez trouver dans quelque livre
mais bien de moi
de l’art Avec et En moi,
de comment il agit vibre résonne creuse
édifie déconstruit met un terme au jugement ..
et,
parce que cela n’est jamais si évident
de parler de soi
le ferai-je
métaphoriquement
Une fois encore
il me faut vous présenter mes excuses
je ne répondrai pas à l’attente
– discursive –
de traitement de la question
de l’UN de l’Unité
tout au plus
au détours d’une phrase
d’un mot
rencontrerons-nous
la condition de possibilité
de telle préoccupation
– non pas que je ne le veuille
mais bien
qu’ artistiquement
cela ne se puisse
nous voilà déjà au bord d’un précipice au seuil d’un vide
d’une question
d’un débat
– qu’ artistiquement
cela ne se puisse –
qu’est-ce à dire ?
peut-être
ceux d’entre vous qui
déjà présents l’an passé
ont quelques réminiscences
– s’actualisantes – [4]
de termes employés naguère
entrevoient-ils déjà
les signes
les traces
les réseaux
le seuil perceptif
la fragmentation
les liaisons entre ces signes ou traces
leur capacité de s’auto-constituer
en groupe réseaux structures
et les modes et cadres dont il dépendent
peut-être replongent-ils
dans ce que
Réductivement
l’on pourrait désigner par :
une analyse structurale et fonctionnelle du Vécu
– du vécu-objet –
que procure la rencontre
nôtre rencontre
avec une œuvre [5] ;
soyez tous rassurés
c’est pour bien marquer l’ écart irréductible
entre :
· forme
structure
procès
démarche
d’une part,
et
·
motivation intérieure impérieuse
ou nécessité indépendante
d’autre part
que nous aborderons l’image
tout autrement. [6]
dire
organiser ses propos
Artificialité ?
La seule idée de composition
– s’il faut lui reconnaître la capacité de structurer les moyens narratifs [7] –
est aberration
médiation
toujours multipliée
C’est un peu (trop souvent) l’affadissement
de l’Énergie vive
avec son inclusion dans une forme
alors
comment l’inconnu de l’instant magique
(auquel nous n’étions pas préparé (totalement) ; pas avertis
(sans quoi la magie n’opère plus))
comment cet inconnu
pourrait-il s’organiser
Sinon à travers
l’élection automatique
(indépendante de notre
volonté consciente)
de la « structure » – signe d’évocation – (?)
c’est ce que nous allons voir
ensemble
Prenons comme forme du dire
la lecture monocorde
neutre et fade
et la figure du narrateur
et d’abord DIRE
sans questions
sans oppositions
sans hiérarchie
sans stratégie ;
une voix et des images
des images qui passent
comme un film de famille
ce que nous vivons
un peu
l’organisation du sens
son absurde dans le temps tout le temps
la faillite à terme de tout modèle
même si toujours cela nous aide
nous porte [8]
toujours nous pose question
commencer ainsi
et puis ne plus arrêter
plusieurs heures durant sans faillir
et noter ensemble ce qui se passe
donc des images
comme une tranche de vie de famille
toute une question
son sens sa forme … beaucoup à penser …
(…)
un film
une vie qui défile
images des instants
FORTS marquants insolites ..
témoignages
sources
œil discret ou protocolaire
photo à la sauvette
photo anniversaire
photo souvenir
famille enfants amis
rencontre
signe trace signe
machine du constant rappel
c’était à tel moment
Nous …
Oui
Oui je me rappelle
et puis le récit reprend
le film
nous revenons de cette courte pause
et passons
à ce » premier « plan
les IMAGES
elles défilent
les voyons-nous
les avons-nous vues (?)
que quoi
n’importe (!) informes
informelles
sans Forme [9]
alignées là
elles sont juste là
Là
un temps
Passe
Sombres Clairs
Accentués Délicats
les signes sont
sont
nos photos
souvenirs
c’est le rappel
un coup de téléphone
la parole
écouter entendre
des mots
des sons
des rythmes
des respirations
des silences
une accélération
une accumulation
un vide
un échange
la parole
je te la donne
tu me la donnes
» Tu « me la rend
Nous parlons nous échangeons
sans prix sans peurs
pas de Questions
juste
des mots
des fleurs
des papillons
un petit courant d’air
une pose
une plume
là ici
plane coule ondoie
s’apaise ..
IMAGE
l’image n’est pas le modèle
ce n’est pas un but
un mimétisme nécessaire
c’est un protocole une opération
un média
au delà de la limitation pratique
que nous en faisons
image
image rappel
mais aussi
Possible
et ainsi
les catégories les modes les classes
tout un jeu !
une théorie comme on disait naguère
les images se suivent
ne se ressemblent pas toujours
beauté du monde
BIO la vie
des sigles des images
parler
une conformation géométrique plane
des logos d’entreprises des enseignes
(leur parler-plan
[10]
)
auquel s’ oppose
la » Configuration en volume «
l’accession à une tri-dimensionnalité
voyez tel logo de grande marque
qui malgré son écriture
sa graphie (nécessaire)
pour être évoqué visuellement
est porteur de plus
de plus que ce que laisse paraître sa forme
c’est telle idée
telle Qualité
Ici
une ligne
Là un point ;
cet espèce de signe [11]
le petit cercle entouré d’un halo lumineux
sa Constellation de points
plus tard venue
Gouttelettes
autour alentours
flux
énergie
lumière électricité rayonnement
un cercle qui pourrait souvent être
un Être
une personne
une entité une tête, métaphoriquement
donc comme un personnage
la naissance du Personnage [12] .
un personnage
un décor
décors de théâtre lieu espace
de la lumière (delà : lumière)
la vision l’appel(-le)
et tout cela pour une histoire
LIRE
raconter une histoire
« – papi [13] , raconte ! »
l’enfant est là
dans l’attente
de la magie
naissance d’un personnage
qui parfois se manifeste
parfois nous est intérieur
INTÉRIEUR..
un mot
comme tant d’autres [14]
une prise de parole
un » tu «
libérateur
un tu encore un peu illégitime
mais un tu
ici là
nous y voici
ça vient
– Viens !
la porte
la porte à passer
passée
nous y avons eu un petit frisson
au moins une fois
la porte
sa lourdeur
sa puissance
son infini
la porte est passée
depuis beau temps
en un sens c’est tout frais
mais ça y est
le moment est venu
Aller Voir..
nous sommes prêts
tous
un jour
à faire ce pas
tendre la main
dire Bonjour !
faire connaissance
des pas des foulées
le pas son rythme sa longueur
TAILLE du pas
le Milliaire romain
un peu moins d’un kilomètre et demi pour mille pas
exactement :
soit
Un pas d’un mètre quarante huit
(parce que deux déplacements ; pour conserver la configuration initiale des appuis)
toute une culture toute une civilisation
réside en de telles subtilités ;
le pas romain
qui n’est pas le mètre ..
un pas de plus
et nous voilà à traverser des portes
changer de pièces
aller et venir de par les lieux
quels lieux
quels espaces
nôtre
PARCOURS
des chants d’oiseaux
qui nous accompagnent
comme les sourires les accolades
nous sommes faits de Même ..
la variabilité
c’est la surprise
le grenu de violence douce de l’amertume délicatement fruitée
un pas de plus
encore
toujours !
ainsi allons-nous
d’espace en espace
de pièce en pièce
de maison en maison
d’ Ici en Ailleurs
devenu nomade
nomades-à-point(s)-fixe(s)
itinérants
nous parlons
nous rions nous pleurons
nous travaillons
nous …
(…)
nous .. faisons tout un tas de choses
toujours
tout le temps
submergés
et nous continuons
autrement ! identiquement !
l’opposition n’est plus qu’un genre de rappel (une figure)
– ses deux éléments pris ensemble –
Ne compte rien tant
que ces jeux alternances
rapports entre clair et sombre
rapports de contraste
local
et leur dé – limitation
Voir cela ..
Voir ces jeux et alternances
voir ces circonstances
apprécier de l’un comme de l’autre
ne plus tant…
ne plus –
ne
Ne !!!
dire » ne «
la portée
..
La portée
non plus celle mécaniste de résistance, comme nous dirions d’une poutre
mais celle de l’engendrement ..
l’ à-venir de la négation
à-venir : l’à (tiret) venir
issue
fête
déplacer le lieu du débat quand celui-ci dérape
incommode [15]
Qu’est-ce qu’un sujet
Peut-on en changer
Échanger
– s’indigner de l’Attente dans le Troc (!)
quel niveau
quelle confiance
Ce que permet et/ou produit
ce que nous donnons
Donner
le relatif de tout don
ce qui dans ce que je perçois
ne laisse de déchets (?)
ne diminue le possible
un sac
don
publicité ? non !
Vecteur
Témoin d’idée
(C’est en quelque sorte le nom que nous pourrions donner à notre personnage conceptuel évoqué précédemment dans l’allure de sa représentation graphique – cercle avec halo)
Un personnage
poético-philosophique
un témoin d’idée
qui voit et dit, parle
qui dit ce qu’il voit ..
il voit
et que voit-il d’ailleurs
voir Visuel
Stimulation – Perception – Onde – Œil – Cerveau
il voit
se représente mentalement le monde
Chacun sa représentation (ses repères ses limites)
Imaginons :
une pièce
un lieu, un espace (quel qu’il soit)
plusieurs personnes sont là
Elles voient
elles assistent à ce que nous appellerions un événement ;
Métaphoriquement
– voilà une scène –
Plusieurs personnages –
(…)
il se passe quelque chose (peut-être rien)
certains assistent
d’une façon ou d’une autre ;
d’aucuns ne figurent là
que par accident
des images défilent
chacun voit entend vit pense
accueille plus ou moins
SUMMUS !
[16]
Nous sommes le témoin d’idée
nous percevons
nous parlons
il n’y a que couples » Problème/Solution «
Lors que nous devrions
CESSER de ne penser que de telle façon
L’opposition est duelle
(dualité, duel, double, conflit, insatisfaction)
nous souhaitons dépasser le motif
ce motif
nous parlions de la bi-dimensionnalité des logos
abordons la tri- ;
commencée par le volume donné aux lettres qui écrivent nos mots
cette mise en relief, en espace
joue l’ordre de lecture
le placement
l’orientation la taille la détermination la géométrie
c’est là un premier pas d’autonomie affective
et en cet écart la dissipation d’une hétéronomie.
Le Ton
Celui qu’emploie [17] celui-là même qui parle
ici c’est un maître
un MAÎTRE
le maître n’est pas tant le
Professeur
que celui auquel nous reconnaissons
certaine subtilité de moyens
cela seul ! qui justifie tel terme (maître)
réside là
en ce que métaphoriquement nous évoquerions par
un éclair, un trait,
certaine qualité d’intelligence
une disponibilité
ainsi ce maître loquace
acquiert-il tour-à-tour
et le visage du sage
et celui du fou
ce personnage conceptuel
le narrateur le conteur d’histoire
nous promène
le temps d’un poème
au long d’un parcours de fleurs et de chants d’oiseaux
tantôt sage tantôt fou
toujours un peu plus …
déjà ailleurs !
(et tellement loin de tout : Lorsqu’encore
[18]
)
le maître, un éclairagiste ?
n’est-ce pas déjà poser la nécessité d’une
mise – en – œuvre (?)
un dehors de la scène [19] dans laquelle évolue le témoin d’idée ?
les bords de scènes étant indéterminés,
attaquons-nous à ce dehors
de – (tiret) hors
le terme qui en français s’écrit en un mot, dehors,
D. E. H. O. R. S.
Coupé en deux (l’unité di-visée)
DE et HORS,
les deux syllabes étant reliées par un tiret, le lien.
c’est ainsi qu’entre dehors
en un mot, compact, et
de (tiret) hors
se profile
l’entrée du tiers
il n’y a plus lieu de se choisir blanc ou noir
pas plus que de revendiquer telle nuance
– Nous avons à penser comme une coprésence
une médiation ou une métaphore [20]
notre (nôtre) [21] recours au langage
il n’est de raisons
de nous construire uniquement
sur la parole,
comme sur un système fixe et exact
nous Disposons
de ce qui ne
ressortit pas du logos
notre vécu
DÉBORDE le langage
il est ici question de ce que métaphoriquement j’écris
hors H. O. R. S.
hors :
ce que nous ne saurions nommer
hors :
cette part du vécu
incommunicable
sinon par un regard
un geste flou
quelque chose étrange
que les circonstances ont placées là
témoin
vecteur
passant secourable
idée
à – propos qui ne se réfère à aucun point ni à aucun lieu
mais à une liaison énigmatique entre
truc et machin ;
c’est un tout-à-trac
qui nous paraît si lié à ce que nous ressentons
et à ce que nous souhaitons exprimer
que nous avons recours à lui
ce n’est pas un hasard
ce n’est pas irréfléchi
ce n’est pas défendable
c’est senti ressenti intérieur
hors de tout discours
c’est un être
énigmatique
qui en quelque sorte s’est imposé allant de soi
(C’est un cela-va-de-soi , une évidence)
hors donc
mais pas pour
aller quelque part
[22]
hors sans direction
ce n’est pas opposition
c’est
pensée de notre recours aux catégories et structures
Le structuralisme
porte (irréductiblement)
à une quête double et infinie
dans la distance et la profondeur
selon un esprit de mesure
le microscopique et le macroscopique
ici
la spatialisation
est une mise à distance hors de l’idée de mesure ;
la comparaison d’en-soi
sans quantification ni qualification
seulement co-présents
Imaginons
des êtres
des témoins d’idée
des témoins d’évènements
de moments, de joie, de fête
imaginons tous ces hommes et toutes ces femmes
tous ces animaux
toutes ces plantes
toutes ces choses,
celles auxquelles nous avons su donner un nom
et quel ? pourquoi ?
qu’y avons-nous perçu ?
et celles non nommées [23] vivent sont
Malgré tous les mots que nous connaissons
toutes ces choses que nous apprenons, découvrons,
combien en voyons-nous vraiment
combien nous échappent
combien nous paraissent identiques alors qu’elles changent (?)
l’expérience déborde les mots
c’est ainsi
hommes femmes enfants
tous ces lieux et tous ces êtres
tantôt parlent et tantôt sont silencieux
passent ou s’immobilisent
tintent comme les cloches des troupeaux
apparaissent et disparaissent
telles les expressions de nos visages
l’espace d’un instant
d’un sourire complice
d’un mot d’une attention
nous sommes là
n’y sommes plus
Vous moi,
un instant tout rien le silence
Comment pouvons-nous n’avoir pas constamment à l’esprit
le caractère unique évanescent de toute chose,
son double mouvement d’apparition/dissipation ?
Servons-nous encore un peu
de ce langage analytico-fonctionnaliste,
sorte de structuralisme des ordres et relations
qui
pour logique qu’il soit
– c’est-à-dire marqué du handicap de la lenteur et de la pesanteur –
n’en tend pas moins à se répandre partout
Servons-nous donc
des moyens de cela-même que nous défaisons
en esprit
(…)
le nœud le cœur
les premiers pas de
l’Art – Chaos – Logique (une unité con-figu-rationnelle
[24]
)
des mots
des espaces
l’Art en tant que chaos de la logique
irrationalité (?) non pas
plutôt comme un plan
une surface horizontale
une possibilité
et sur ce plan des points sans nombre
une vie
un fourmillement partout
une pulsation un composé de pulsations
des êtres
tellement !
de toute sorte et espèce ..
tous les possibles
de structure et non structure
qui comme des nuages
se manifestent
au dessus de ce plan
interpénétrés plus qu’étagés
des formes
des signes
des traces
des courbes qui se mêlent
des variétés-à-n-dimensions
et
bien au delà de toute idée de chaos
au delà de toute géométrie
des forces
des manifestations
qui
spontanément
apparaissent disparaissent
le temps d’une idée
d’une sensation
forme-structure vite dé-passée
(en deux mots comme : déjà du passé, n’appartenant, instantanément, plus qu’à l’histoire)
CE qui meurt ! partout en nous tout le temps ..
N’importe point tant les objets
que leur jeu leur double mouvement
Le moment de leur apparition
ce comment
et davantage :
leur POSSIBILITÉ
une surface et quelques nuages ici ou là
l’ Art-Chaos-Logique
est au delà
il est non-structures de l’unicité de l’unique du configurationnel
il est l’auto-contradiction
du hors
il est la mise au ban de l’oppositionnel
il est dé – limitation du langage [25]
plus donc
que tout chaos imaginable selon toute logique
il est hors l’idée-logique de Chaos.
L’Art
Coïncidence
Co – Incidence
Deux points ..
deux fois un point, avec un écart, pour les distinguer
deux points rapprochés approchés
verticalement :
ou horizontalement ..
coïncidence
là en même temps
arrivant en même lieu
… comme un retour à la configurationnalité
Nos Vécus comme une pondération
une échelle de masse
de zéro à l’infini
de zéro à l’au-delà de tout compte
l’ hors
compter
compter-mesurer-couper-cloisonner-nommer [26]
des échelles
qui
à force d’être multipliées
sont relatives
les écarts relatifs entre diverses échelles
notion d’Écart
notion de Possible
cette opposition
Écart/Possible
et sa forte dépendance avec le modèle
l’idée de Modèle
[27]
à
suivre ..
comme une règle
une répétition une systématicité
un éternel retour
le modèle c’est la règle
et la question première (induite) pourquoi
celle de but de sens
son seuil
la joie qui motive
la sensibilité qui convie
l’exemple qui incite
l’hospitalité qui accueille
nous élançons
pour le meilleur et pour le pire
nos pas
hors de portée
de portée
du guide, de la rampe, de la main-courante, du garde-fou
de la main d’adulte qui tient celle de l’enfant ;
et ce n’est pas
PEUR
et ce n’est pas DOULEUR
qui nous motivent ;
ce sont au contraire
notre confiance
notre disposition [28]
nous voilà donc
hors de tout institutionnalisme
confrontés à la production spontanée
de machines énigmatiques
douées
de cette caractéristique étonnante
des êtres immatériels
que celle de s’imposer à nous ..
dans l’évidence du don
d’une vie très fluette
magique
des forces
des vitalités
des sensibilités
s’organisent ainsi fugacement
et parfois d’elles
une trace demeure
c’est l’érosion d’une pierre
la marque de certains pas
le temps
les choses
des signes potentiels
encore étrangers à toute nomination
et chaque jour que notre sensibilité est captivée
chaque fois que nous entr’apercevons
c’est dans la magie du débordement du signe
ou plutôt
telle attraction
s’accompagne de la constitution en signe
d’une structure-représentation
de certain débordement
Et que ce moment du débordement
(sémantique et symbolique ; d’un hors du discursif)
corresponde à la production du signe
à la définition de la métaphore structurelle
qui servira d’écho, de rappel, de trace évocatrice
mérite toute notre attention.
Sans caractériser abstraire
le vécu
qui double l’instant par sa représentation
ce phénomène
qu’on imaginera à la source même de l’élan de communication
pourrait
et nous en apprendre sur nous-mêmes [29]
et se suffire à lui-même dans la durée [30] de sa nécessité.
Que détournant le terme d’archéologie
nous construisîmes l’Art-Chaos-Logique
marque
cette persistance linéaire et historique d’une certaine temporalité
continue logique irréversible
insuffisante à rendre
les coprésences les équilibres les apparitions/disparitions les coïncidences
tout comme cela marque la nécessité de ce doublage
par tout ce qui dé-limite le langage
et partant
le temps
Enfin
cette idée
intellectuelle et imaginaire
de la mise en espace à distance
des forces élans énergies êtres
nous pouvons la porter jusqu’à cet hors
du ressenti
- prenons cet
exemple :
La poule ne couve
ordinairement
que les œufs fécondés
et non pas tous ceux qu’elle pond
la chèvre domestique
celle de nos fermes
« couve » parfois (c’est arrivé)
les œufs des poules
au-delà du service mutuel rendu
comme de l’oiseau
qui débarrasse la vache l’hippopotame
de ses parasites insectes…
il s’agit selon nous
d’un double principe d’économie et de vie en harmonie
un peu comme lorsque l’homme
attentif
ne place des tuteurs
qu’aux jeunes arbres qui en ont effectivement besoin
Ainsi nous apparaît la vie
dans l’esquisse toujours possible du geste
mais du geste retenu
de celui qui invite
autorise
donne la voix la parole
au tiers
le Témoin
une sensibilité relais
un être
émetteur
montagne / écho
Répétition
l’écho
signale marque
quoi
sans doute une question
une présence énigmatique ..
c’est en quoi
l’œuvre est monolithe
monolithe qui parle
émet des ondes [31]
sorte de
vibration-faite-corps
d’ailleurs ce corps n’est en définitive
que la matérialisation de sa possibilité de rencontre ..
hors de l’intuition de notre physique
l’œuvre agissante effective là vivante
c’est le constat
en notre for intérieur
d’une certaine résonnance
forte vive troublante
ressentie
et hors
hors de tout modèle
de tout préjugé
de toute attente
de toute prédisposition [32]
ou orientation de la sensibilité [33]
l’œuvre déborde
[34]
mais
revenons un instant – si vous le voulez bien – à nos ŒUFS
la poule appelée ailleurs
s’absente
son amie la chèvre pourrait les couver
mais NOUS
que ne savons-nous
distinguer
sensitivement
les œufs fécondés
de ceux qui ne le furent ?
Quelle opacification que la nôtre (!)
quelle insensibilité [35] ..
c’est Où le discours s’arrête
et où commence le silence
non pas celui du – taire –
d’une imposition [36]
mais bien
celui de la reconnaissance
de l’Impossible de tout langage
comment traduire
et déjà :
» comment «
et » traduire « [37]
évocation
mime
marquage signe
d’un hors
attention
écoute
hospitalité
c’est ainsi que se forment des êtres :
l’ accent circonflexe – chapeau
le i le point l’unité le e-robase qui comme le @ fait la spirale [38]
le point d’exclamation qui, retourné en i, évoque un humain
le verbe nhommer
formé d’une petite n et de homme
et qui – à l’oreille – sonne en français comme nommer N. O. M. M. E. R.
et dont il n’appelle la désignation
que pour jouer de cet élan de l’homme
et des stratégies qu’il développe
face à ce qu’il perçoit de ce qui l’entoure
et à ce qui lui semble opportun
nécessité priorité ..
ó c’est un peu comme si
l’ensemble de ce qui accompagne
dans la désignation
cette idée de partage
de hiérarchie de la nécessité
se trouvait
» préhensible «
à travers l’évocation de ce mouvement
(partir)
de dé – nomination qu’est nhommer
nhommer
pour dé – limiter le langage
court-circuiter ses fixations
saisir son accumulation
ses vides
sa permanence
sa relativité
pour renouer avec son mouvement sa force son être
d’ailleurs
que nous fions-nous au langage
quand nous en savons la finitude et les limites
les sciences ne sont-elles pas
le théâtre de la fin des modèles
n’est-ce pas là que se joue
le remodelage et la succession à l’infini
des possibles dont l’intuition dispose
et qu’elle parcourt
instantanément !
qu’on ne s’y trompe
il ne s’agit pas de dénier au langage tout possible
mais d’en relever la pesanteur structurelle
qu’une dé – limitation pourrait
Dégourdir
Les visuels (comme toutes autres formes d’œuvres)
qui relèvent de la coïncidence
usent à rebours des règles et modèles usuels
et présentent [39]
en un même espace
une contraction et une détente
un détournement [40]
c’est alors que l’unité nous devient accessible
la vraie
la profuse
celle qui n’est pas accord
(à quelque règle) (protocole) …
l’unité
l’ UNITÉ
portée inscrite
(dans nos réalisations)
Celle qui Déborde de toute part
celle précédemment nhommée résonnance
qui unit
vibratoirement
les êtres
UNITÉ : nôtre disponibilité aux
échos
de toute nature et de toute sorte
cette unité n’est plus tant
l’observation scrupuleuse besogneuse scolaire
absurdement vide
d’une mise en forme selon des modèles
que la permanence dans l’instant
que la permanence dans la présence
dans l’ ÊTRE
là
témoin écho élan sensibilité offerte
Le film de notre vie déroule ses joies et ses peines
et, contre toute différence nommable
notre identité
notre même
ici arrivé
c’est sur le commentaire que nous butons
troisième sur un second [41] (il vient après le signe)
il est non-vécu expérimental déni
risque inconsidéré d’ opinion
d’avis comme partition
mise à l’écart de la source
risque de doublage du signe [42]
écho (amoindri) d’un écho
l’avis serait alors
évocation poétique imagée hors jugement
du genre de résonnance particulière
ressentie
lors de la rencontre du représentant (matériel) de l’œuvre
(coïncidence à nous-mêmes)
coïncidence
point
instant
milieu
lieu
espace
Vous
moi
hiers
demains
que faisions-nous
que fêterons-nous
tant encore à dé – finir
[43]
(…)
nhommer
extraire l’illimité de la concision du signe
le ré-investir de sa portée
et ce n’est pas recul
et ce n’est pas échec rebroussement machine arrière
mais
parcours imaginaire fulgurant instantané
de tout ce que nous croyons être ou avoir été
l’évolution des êtres et des choses
– non plus
recours à l’histoire –
mais
investissement de nos pas
lecture
de cela qui présent s’actualise
de ce voyage ressort
· et le terme de toute quête
de toute orientation
de toute organisation
de tout sens
– la finitude –
· et ce vaste champ du hors
ce hors
c’est un peu notre plan imaginaire
au dessus duquel s’inscrivent tour à tour
CE que nous tenons pour des représentations
C’est le support vierge de toute intention
l’amont du geste
et celui-ci
s’ébauchant
esquissant son possible
le crée
le défini
indéfini ..
l’opposition motif/fond est
constitutivement
attachée à l’évocation au repérage
tandis que naissent simultanément (avec la conscience)
la marque et son absence
la référence et sa possibilité [44]
Dans la campagne où je vis
on rencontre parfois
une espèce de chèvres sauvages
qui présente assez régulièrement
une bande ventrale verticale blanche
cette bande
que l’on retrouve sur d’autres animaux
et notamment de grands mammifères
peints ou dessinés par l’homme il y à 32 000 ans
sur les parois de
– le plus ancien site d’art pariétal recensé à ce jour dans le monde –
interpelle :
si l’Évolution est « Logique » de conservation des caractères qui réalisent un équilibre
quelle nécessité à cette marque ?
rectitude – ce ne sont pas des tâches
systématicité – nous avons la un patrimoine génétique
alors (?)
signe référence élevage
marque de conformité ?
être ..
(à la veille de telles nhomminations)
F. MARGUERIT oct. 2005
[1] (Trad.) : sur la page de garde dans Lux du FOU : lux est à prendre comme l’unité d’éclairement, comme évocation de l’éclair, de certaine qualité de lumière, enfin comme évocation poétique de ce luxe qu’est le fait pour un roi ou un seigneur de s’attacher les services d’un fou ; quant au fou, ce n’est évidemment pas un individu dangereux pour lui-même ni pour autrui, tel ces malades que l’on distrait de la société en les plaçant dans des hôpitaux psychiatriques, mais bien l’incarnation du hors. Toutefois, et suivant en cela pour partie les propos de M. Foucault, nous pensons qu’il y a tout lieu de s’interroger sinon de rire des oppositions fou/sain d’esprit, et, pour la dangerosité : surestimée/ sous-estimée telles qu’aujourd’hui nous les pratiquons.
[2] Une vaste discussion pourrait être conduite relativement à la forme de discours, à la forme protocolaire d’élocution, au conditionnement même de tout contenu de conférence ; notons que ceci est le support de ce qui sera (aura été) prononcé lors de notre prise de parole à l’occasion de notre exposition photographique au centre culturel français de l’ambassade de France au Turkménistan, début novembre 2005, et que nous l’avons conçu comme une poérance. (Trad.) : merci de respecter les espaces, les indentations, les variations visuelles qui ne sont qu’indice de l’oralité (plus complète et vivante ; à reconstruire partout)… bien penser que les lignes se lisent par paquets, par groupe, parfois une sur deux… enfin veiller à préciser les mots de sonorité voisines, les étymologies, la nature des néologismes et leur formes visuelles (leur stricte différence visuelle et non sonore), penser aux découpes multiples des syllabes et à tout ce que de tels jeux ajoute de sens au moindre mot – nous ne sommes pas loin de construire en cela des espaces discursifs échos-graphiques.
[3] Quoique la catégorique de tel propos soit indéniablement une faiblesse, l’idée n’en demeure pas moins porteuse. Cf. Sénèque, Lettre première à Lucilius.
[4] Ce terme de l’actualisation reviendra tout au long de cet exposé, parce qu’il est attention aux constellations, à l’instant ; immersion et hors-model. Le présent comme l’effectif dans l’instant diffèrent substantiellement de ce que nous parvenons à penser, de ce que nous ressentirions, si justement ce qui ne nous est accessible en pensée que par intermittence nous l’était continuellement dans l’instant. Pour ceux qui n’ont pas encore pris connaissance de notre précédente intervention, quoique cela ne soit pas indispensable pour comprendre ce présent texte, nous les y renvoyons.
[5] Ce qui précède ne renie pas nos propos antérieurs (encore que sur nombre points il nous semble avoir déplacé certaines questions), mais précisons que tout ce que nous avons tenté de définir ou d’illustrer, et le vaste recours à l’idée de structure, ne sont que des métaphores langagières, logiques, discursives, pour approcher d’un peu plus près l’innommé sensible et très vaste que révèle la moindre modification, la moindre liberté ou indépendance prise avec un modèle, un cadre. C’est pour cela seul que nous avions cherché à définir aussi précisément que possible tout ce qui à notre sens intervenait dans la part discursive de toute genèse.
[6] Dès notre entrée en matière nous laissions entendre dans notre précédente conférence que tout un pan de la question ne pouvait être abordée (« (…) un régime d’immédiateté et d’évidence sensible »), ce sera ici chose partiellement réparée. Ainsi paraît dans toute son évidence la dualité FRAGMENTATION / UNITÉ. C’est vers l’intelligence d’autre lien que nous nous acheminons.
[7] Et discursifs.
[8] Béquille (ce besoin de ~ ; cette stratégie), béquille temporaire, tuteurs, apparition/disparition. Cycles. Tous ces points seront développés au cours de notre propos ; par intermittence.
[9] C’est encore ici aussi un hors.
[10] (Trad.) : La planéité de cette catégorie discursive des logos. Son registre visuel symbolique (éthique).
[11] (Trad.) : ici l’emploi masculin de espèce que l’on rencontre ordinairement dans les formulations alertes voire insultantes : espèce de … double le sens ordinaire féminin d’une espèce par une surprise qui questionne la nature du signe, en dé-limite l’acception. Le hors du genre.
[12] Sur la notion de personnage conceptuel ou philosophique, nous renvoyons le lecteur aux ouvrages de Gilles Deleuze et Félix Guattari.
[13] (Trad.) : Familièrement : grand-père.
[14] Cette opposition duelle : Intérieur/Autre.
[15] Et comment, surtout, passe-t-on d’un état à un autre ; surtout lorsqu’il s’agit d’état de nerfs, nervosité, stress ?
[16] Latinisme, signifie : nous sommes.
[17]
Ou : qui dé – finit.
[18] Lorsqu’encore était nommé sous le couvert de déraison ce que nulle oreille ne saurait entendre sinon que sourdant des lèvres de la déshérence consentie. Cf. Marivaux ; le personnage du Fou-du-Roi éclaircirait certain rapport entre sagesse et folie, philosophie et passions, influence et dépendance, pouvoir et exclusion.
[19] Ce dehors de la scène est un jeu de poupées russes (gigognes) qui ressorti encore d’une lecture d’ Objet , d’une pensée structuraliste ; (sans être infaillible nous-mêmes) nous ne saurions que trop inviter le lecteur à la plus grande attention quant à la manipulation et l’emploi des mots.
[20] Le glissement de la représentation, ce doublage dans toute nomination que l’emploi déconnecté du fondement qui en fut la nécessité projette parfois dans la vacuité logorrhéique.
[21] Ce lieu du nôtre.
[22] Il y aurait beaucoup à noter quant à l’omniprésence de ce pour qui place insidieusement stratégies, objets, manipulations, volonté, empire, maîtrise sur un même plan que l’observable, le perceptible, le disponible, l’innommé ; et ce dans une contraction temporelle qui confond durée et instant.
[23] Non encore nommées, non déjà nommées …
[24] Sur ce configurationnel sur lequel nous nous étendons par la suite, il nous faut préciser une dé-limitation que nous souhaitons partout présente sans y avoir trouvé de terme idoine : il s’agit d’éviter autant que possible tout rapprochement ou recours à une image régulière, c’est-à-dire usant implicitement de l’analyse structurelle ou fonctionnelle pour appréhender la constellation ou conjonction d’éléments (possiblement plus ou moins liés) comme une co-incidence ou une co-présence dans l’instant.
[25]
En ce qui
concerne ce terme de dé – limitation du langage, qui revient régulièrement ici, il
faut remarquer combien ce préfixe dé- qui
comme dans défaire (dé-faire) est une
opposition, un sens inverse, un à rebours indique avec dé – limitation une sorte de déréalisation des limites, plus qu’une ouverture : un recul,
un flou des limites – ce qui n’était plus le cas dans le terme usuel de
délimitation qui est le marquage actuel ou s’actualisant des limites, leur
tracé ou fixation. Evidemment, dé-limitant nous délimitons, mais avec une
volonté d’ouverture et d’inclusion, de prise en considération, enfin, de
relativité et de temporalité amenées à fluctuer encore beaucoup, toujours (sans
quoi le terme disparaît, faute de réalité et d’emploi juste, fondé, pertinent).
En cela, il nous semble nous rapprocher de
[26] Est-il encore besoin de revenir sur de telles limitations ; derrière chaque division, clôture, séparation, caractère sommeillent norme et manichéisme. L’ordre extérieur, la contrainte, pour n’être pas intérieurs, compris, ressentis, donnent libre cours à toute fausseté, duperies, fourberies, mensonge.
[27] L’opposition écart/modèle n’est pas hors de la mesure, c’en est le seuil. Ainsi avons-nous un premier diagramme : mesure – model/écart – hors.
[28] Ce n’est plus l’impossibilité-de-continuer-de-vivre-comme-auparavant, qui contraint, oblige, comme le pied d’un mur, mais bien notre attention à ce qui se passe, à la liaison de toutes choses.
[29] Par exemple quant au hors-logique, à la limite des langages construits, à notre rapport au générique et à l’unique, à la dimension psychologique du temps, au rapport discours/durée.
[30] Floue, diffuse.
[31] Ce qui marque la pénétration de S. Kubrick.
[32] Une analyse pourrait être entreprise de cette stratégie qu’est prévenir ! (pré-venir, prévenir de, prévenir contre) et des ses limites ou limitations malgré les motivations (justifications !) qu’ordinairement se trouve le recours à telle forme de communication. Cf. note suivante.
[33] Alors que nous déplorons l’absence ou la faible ampleur des mouvements de réflexion fondamentale quant à l’éthique, alors qu’il nous semble qu’aujourd’hui la seule déclaration des droits de l’homme est insuffisante, nous regrettons que dans le même temps et sous couvert d’éthique une certaine bien-pensance (consensuelle) s’instaure et conditionne jusqu’à l’analyse individuelle du vécu, c’est-à-dire : illégitime le corps et la sensibilité de l’individu. Nous voyons en cela une forme de coercition sociale dont la manifestation la plus évidente serait un certain : il ne faut pas (faire, dire, penser… cela) dont l’intention est sans doute louable, mais qui, procédant par une forme d’imposition extérieure à l’individu encoure le risque de n’être pas suffisamment intériorisée pour devenir une joie, un mouvement volontaire. Entre enseignement et contrainte, l’écologie (dans son sens didactique premier ) et l’économie de toute vie multiplient les centres plutôt que n’orientent.
[34] Toute une réflexion sur le représentant : signe-média du doublage mémoriel de l’impression perçue, pourrait être entreprise ; ce ne sera pas notre propos pour des raisons évidentes de longueur et de lieu (d’espace du discours). Débordement : ressenti ample d’en-soi.
[35] Quelle insensibilité que notre besoin et notre recours à la machine.
[36] Ordonnance, soumission.
[37]
Encore et
toujours
[38] J’ai découvert avec surprise que ce signe que je trace depuis plusieurs années est utilisé par d’autres dont une société de production d’organes électroniques de paiement par carte bancaire (metronnic).
[39] Cette présentation se signifie sans recours direct à la sémantique, au sens, voire à la narrativité – encore qu’il s’agisse là de tout autre chose. Disons que ce qui figure ne le fait éventuellement que pour cela seul : que nous parvenons à l’identifier (à le lire, le reconnaître) ; nous sommes ici dans le registre de la présence identifiable hors la signification ordinairement associée. Il ne s’agit plus de dire ; seulement nhommer.
[40] Que l’on pourrait dire, postérieurement et rétroactivement : initial ou premier.
[41] L’ordre demeure : le hors, vécu – le signe – le commentaire.
[42] Parasite logologique, le commentaire résulte d’une non-prise du temps de la rencontre et de la connaissance, de la lente familiarisation, c’est un vite ! ; les œillères de l’espoir d’un gain (de temps !) ; c’est-à-dire la permanence dans un temps psychologique rapide (trop pour soi) qui exclue l’attention et, partant, l’individu – lors que rien ne se gagne ni ne se perd, jamais.
[43] Comme dé – limiter, dé – finir est cette déréalisation, cet hors finitude, toujours à re-faire, à actualiser.
[44] La proximité des deux couples précédents, savoir : marque/absence et référence/possibilité fournit une intuition quant à l’absence de formes, structures, motifs … sur notre plan : étant ce hors dont nous avons tant parlé, il est cette densité profuse des possibles en constante dé-finition, c’est donc le lieu même de l’absence, de cette absence qui est la condition de possibilité de toute référence.